Nous sommes heureux d'annoncer la reprise progressive de nos cours en Asie, dans les pays où les conditions sanitaires permettent la tenue de cours en face à face. Nos cours suivent des directives d'hygiène strictes, en accord avec les règlementations nationales.
25 professionnels de la santé (chirurgiens, médecins généralistes, résidents en formation) se sont rassemblés à Kampot, au Cambodge, les 8 et 9 janvier 2021, pour un cours sur les principes des traitements non opératoires et opératoires des fractures, organisé par l’AO Alliance. Le cours comportait des conférences, des petits groupes de discussion et des exercices pratiques.
Le traitement des fractures au Cambodge doit faire face à de nombreux défis, tels que : la pénurie de chirurgiens spécialisés – il n'y a que 80 chirurgiens en orthopédie pour une population de plus de 16 millions de personnes – et une préférence pour la médecine traditionnelle, par manque de d'information sur les autres traitements possibles et par peur des hôpitaux et de devoir subir une intervention chirurgicale.
Les objectifs de cet évènement éducatif étaient d’acquérir des connaissances et des lignes directrices pour la gestion de base, chirurgicale ou non, des fractures communes et de permettre aux participants de reconnaître quand les fractures nécessitent un traitement opératoire.
L'événement a été dirigé avec succès par le responsable national de l’AO Alliance, Tour Phot Sin, qui a donné les cours, accompagné par huit enseignants-chirurgiens cambodgiens : Kanora Ngin, Khuy Ich, Rith Yin, Said Nasi, Saroeun Neak, Sinath Yin, Sophea Ang Eng, Vuthy Chhoeurn.
Les commentaires recueillis après le cours ont été très positifs : les participants ont dit que le cours leur était très utile. Ils ont surtout apprécié d'avoir acquis une meilleure compréhension pour évaluer les cas où il faut traiter une fracture de manière conservatrice et les cas où il faut la traiter chirurgicalement. Le deuxième sujet qu’ont préféré les participants était sur les fractures pédiatriques. Tous les participants espèrent pouvoir intégrer leurs connaissances nouvellement acquises dans le traitement de leurs patients.
