Boursière de l’AO Alliance et première femme à être honorée par le prix Millar O.A. Jaja

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Dre Diekramabo Ikenna Aguwuom
Nous sommes très fiers d’annoncer que Dre Diekramabo Ikenna Aguwuom a été récompensée par le prix Millar O. A. Jaja le 28 janvier dernier lors d’une cérémonie virtuelle. Ce prix récompense les efforts au Nigeria en matière d’orthopédie d’un(e) étudiant(e) post-grade pour l’excellence de ses résultats et porte le nom d’un pionnier en matière de chirurgie orthopédique au Nigeria, le professeur Millar O. A. Jaja, qui était aussi un membre de la SICOT (Société Internationale de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie) avec laquelle l’AO Alliance collabore.

Diplômée de l’université de Port Harcourt au Nigeria, elle a déjà été récompensée lors de son cursus universitaire en médecine, avec le prix de la meilleure étudiante en chirurgie et celui de la meilleure étudiante parmi les diplômés de sa volée. Après plusieurs années de pratique à l’hôpital universitaire de Port Harcourt dans le service des urgences et accidents, Dre Aguwuom est actuellement en dernière année de spécialisation post-grade en orthopédie et traumatologie à l’Université de Port Harcourt. Elle souligne que l’acquisition du savoir ne vaut que si elle s’accompagne de mise en pratique de ce qui a été appris : « Je me sens honorée d’être la première femme à recevoir le prix Millar O. A. Jaja. C’est la consécration de ma formation en orthopédie et cela m’encourage à me battre pour soigner des patients ayant un problème orthopédique. »

Dre Aguwuom a participé à plusieurs cours de l’AO Alliance depuis 2016 au Nigeria et à l’étranger. L’AO Alliance a parrainé sa participation au programme de bourse de l’AO Trauma, qui consistait en un séjour de sept semaines au Hadassah Medical Center à Jérusalem, en Israël avec le Dr Amal Khoury et le Dr Rami Mosheiff, et aux AO Davos Courses virtuels de 2020.

Pour conclure, elle nous rappelle qu’il y a encore beaucoup à faire pour améliorer les soins en orthopédie au Nigeria : l’arrivée tardive des blessés à l’hôpital, le fait que les patients doivent payer leur traitement de leur poche, le recours aux guérisseurs traditionnels et surtout, le fait que les implants et l’équipement nécessaires manquent cruellement dans les hôpitaux publics.